Forces de caractère, soft skills, life skills, compétences psycho-sociales ou socio-émotionnelles, compétences de vie, compétences douces… Ce sont les mots qui circulent actuellement sous la plume des pédagogues.
Le gouvernement français s’en était déjà rendu compte lorsque, il y a deux ans, le ministre de l’Education Nationale, Gabriel Attal, les mettait en avant. « Les capacités "non cognitives", notamment la capacité à coopérer, contrôler ses émotions et socialiser, sont les grandes oubliées du "choc des savoirs" » rapportait l’ONISEP (L’Office national d'information sur les enseignements et les professions)1.
Mais quelle nouvelle approche liée à ces compétences proposent les experts ? Tout d’abord il s’agit de définir cette nouvelle composante de la formation :
Eduscol2 les définit ainsi : « Les compétences psychosociales (CPS) désignent les aptitudes qu’une personne mobilise pour faire face aux exigences de la vie quotidienne et prendre part opportunément à la vie sociale. Ces compétences (telles que l’empathie, la régulation de ses émotions, la capacité d’adaptation ou à communiquer efficacement…) ont pour objectifs d’améliorer les relations à soi, aux autres et aux apprentissages et entrent donc particulièrement en résonance avec le cadre scolaire. »
Nous nous trouvons face à des compétences non disciplinaires utiles dans les relations à soi et aux autres, transversales et transférables.
Les CPS peuvent se modifier et dépendent de plusieurs facteurs individuels et environnementaux. Leur création débute très tôt chez l’enfant grâce aux interactions familiales et sociales. L’éducation scolaire peut les renforcer ainsi que les multiples expériences tout au long de la vie.
Les CPS sont des compétences transversales, génériques et interdisciplinaires, contrairement aux compétences techniques, académiques et disciplinaires qui sont plus spécifiques à un domaine d’application ou à une discipline.
Elles se démarquent aussi des compétences cognitives telles que les compétences intellectuelles et des fonctions exécutives telles que la mémoire, l’attention, etc.
Introduire à l’école des stratégies pour développer les CPS favorise la création d’une ambiance collaborative et offre aux élèves de nouvelles occasions d’épanouissement personnel qui joueront un rôle non négligeable dans leur futur professionnel.
Un exemple d’une de CPS à développer : « la confiance en soi » qui favorise la motivation, améliore les performances et rend moins vulnérable en cas d’échec.
Quelques suggestions pratiques à appliquer en classe en utilisant le français comme langue de communication :
1 Article paru dans l’Onisep
2 Eduscol, établissement public affilié au Ministère de l’Education Nationale dont le but est l'information et l'accompagnement des professionnels de l'éducation
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